Le toxoplasma gondii ne se multiplie de manière sexuée que chez les félidés (principalement le chat) même s’il peut toujours affecter les mammifères homéothermes, ceux dont la température du corps est maintenue constante. Au départ, le parasite peut être inoffensif, mais 7 à 15 jours après la contamination, les oocystes du chat sont lysés et libèrent des formes qui se disséminent rapidement dans la circulation sanguine.
Au bout de quelques jours, les parasites sont effectivement immobilisés à l’intérieur d’un kyste dans tous les tissus, principalement dans le cerveau et les muscles striés (les muscles squelettiques et le muscle cardiaque). Cet enkystement peut alors être une source de contamination par ingestion (notamment d’aliments) chez l’hôte définitif et même chez un nouvel hôte intermédiaire. Résultat : une source de danger et le facteur de la toxoplasmose.
Cela s’explique d’ailleurs par un cycle de vie complexe impliquant la transmission entre hôtes à partir de quatre stades particuliers :
- Le stade tachyzoïte : il se passe chez l’hôte intermédiaire où le parasite prend une forme d’une prolifération infectieuse. Il peut aussi se retrouver chez le fœtus. Dans les deux cas, il se développe jusqu’à atteindre un nombre important, environ 128 parasites ;
- Le stade bradyzoïte : il se produit chez l’hôte intermédiaire. À ce stade, les parasites se comptent par milliers dans des kystes intracellulaires ;
- Le stade mérozoïte : c’est le seul stade capable d’une reproduction sexuée. Il se passe chez l’hôte définitif ;
- Le stade sporozoïte : c’est le résultat de la reproduction sexuée chez l’hôte définitif. Il contamine les autres hôtes par l’intermédiaire des matières fécales du chat, donc en étant libéré dans l’environnement.